AUTOTEST VIH : LIBRE D'ACCÉDER À LA CONNAISSANCE DE SON STATUT
ATLAS à l’AFRAVIH 2022

ATLAS à l’AFRAVIH 2022

Du 6 au 9 avril 2022 s’est déroulée la 11ème édition de la Conférence internationale francophone sur le VIH, la santé sexuelle, les hépatites et les infections émergentes à Marseille, en France.

Cette conférence a été l’occasion pour le projet ATLAS de présenter ses résultats finaux opérationnels et de recherche et de discuter des enjeux de transition et de passage à l’échelle avec nos partenaires, la Dr Thiam, secrétaire exécutive du CNLS au Sénégal, la Dr Dembele Keïta, Directrice générale de ARCAD Santé Plus au Mali et le Professeur Ehui, Directeur coordonnateur du PNLS en Côte d’Ivoire, lors d’un symposium.

Autodépistage du VIH en Afrique de l’Ouest : résultats finaux et leçons apprises du projet ATLAS.

Introduction, Dr Luis Pizarro, Chef d’équipe, gestion de programmes, Unitaid

Principales réalisations du projet ATLAS – Clémence Doumenc Aïdara, directrice du projet ATLAS, Solthis

Vidéo : Autodépistage du VIH : ce que nous apprend le projet ATLAS

Synthèse des résultats de recherche – Joseph Larmarange, pour l’équipe ATLAS, coordinateur scientifique du projet ATLAS, IRD

Vidéo : Témoignage de bénéficiaires

Table – ronde (animée par Dr Serge Breysse, directeur général Solthis) : Contribution et perspectives de l’autodépistage en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal.  15’

  • Dr Safiatou Thiam (Secrétaire exécutive du CNLS, Sénégal) : Contribution et impact de l’autodépistage sur le dépistage du VIH au Sénégal ?
  • Pr Eboi Ehui  (Directeur coordonnateur du PNLS, Côte d’Ivoire) : Après ATLAS, quelles stratégies complémentaires pour le passage à l’échelle de l’autodépistage du VIH en Côte d’Ivoire ?
  • Dr Bintou Dembélé Keita (Directrice générale ARCAD Santé Plus, Mali) : Comment l’exemple de l’autodépistage alimente la réflexion sur l’autosoin, notamment pour les populations les plus vulnérables ?

Dr Nayé Bah,  Administratrice nationale en charge du VIH, TB et hépatites ; Point focal pour l’accélération de la couverture en traitement ARV pour l’Afrique de l’Ouest et du centre à l’Organisation Mondiale pour la Santé 

Des représentant·e·s du projet ATLAS ont également été convié·e·s par le Fonds Mondial et Unitaid à participer à leurs sessions pour présenter l’engagement lors des communautés lors d’un symposium Unitaid et la complémentarité des actions d’Unitaid et du Fonds mondial lors d’une session stand.

Voir le replay de l’intervention de Clémence Doumenc Aïdara lors du symposium UNITAID.

Le stand du projet ATLAS – Solthis a également été un lieu de rencontres et de discussions, en particulier sur le sujet de l’autodépistage qui a suscité l’intérêt de nombreux participants.

Les équipes de recherche ont aussi été à l’honneur avec quatre poster retenus, dont un commenté, et une communication orale.

Communication orale de Odette Ky-Zerbo : Utilisation et redistribution de l’autodépistage du VIH parmi les populations clés et leurs réseaux en Afrique de l’Ouest : pratiques et expériences vécues dans le projet ATLAS, Odette KY-ZERBO

Le Projet ATLAS à l’AFRAVIH

Le Projet ATLAS à l’AFRAVIH

Organisée en présentiel à Marseille, la 11ème Conférence Internationale Francophone sur le VIH, les Hépatites, la Santé sexuelle et les Infections émergentes se tiendra du 6 au 9 avril prochains.

Le projet ATLAS sera présent pour présenter ses résultats opérationnels et de recherche, lors d’un symposium dédié, en participant aux symposiums et activités de partenaires, mais également avec une communication orale, un poster commenté et trois posters.

#meetourpartners

#meetourpartners

Le projet ATLAS est basé sur la collaboration d’une trentaine de partenaires, institutionnels et de mise en œuvre. Cette synergie d’actions a permis à des populations éloignées du dépistage de trouver une stratégie adaptée à leurs besoins.

Dissémination en Afrique de l’Ouest et centrale

Dissémination en Afrique de l’Ouest et centrale

Parmi les objectifs majeurs du projet ATLAS figuraient notamment la transition et le passage à l’échelle dans les trois pays d’intervention, mais également la nécessité de produire des évidences afin de favoriser la dissémination de l’autodépistage du VIH (ADVIH) dans les autres pays de la région Afrique de l’Ouest et centrale (AOC).

Dans un contexte d’investissement croissant dans l’ADVIH dans la sous-région, notamment lié au cycle de financement NFM3 du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (GFATM), ATLAS accompagne donc depuis 2020, sur la base de son expérience, d’autres pays pour élargir l’accès à l’ADVIH en AOC.

Parmi ces accompagnements, un appui particulier a été apporté à 5 pays :

  • Sierra Leone 

En 2020, le programme national a été appuyé pour la définition des orientations stratégiques en matière d’ADVIH et la préparation de la requête NFM3 du GFATM.

  • Mauritanie

En collaboration avec l’ONUSIDA, un projet pilote a été développé en 2020 en direction des populations clés, dont les premiers résultats à fin août 2021 encouragent le maintien et l’élargissement de l’offre d’ADVIH.

  • Cameroun

En collaboration avec STAR, une mission conjointe a été réalisée en août 2021 pour promouvoir la diversification des stratégies d’ADVIH à travers l’intégration des dispositifs sanguins en complément des kits oraux. Une étude de faisabilité et de facilité d’utilisation devrait permettre de valider 3 ADVIH sanguins début 2022 et entrainer leur enregistrement au niveau national.

  • Burkina Faso

En collaboration avec l’OMS, l’évaluation d’une phase pilote a été réalisée en septembre 2021, et a été suivie d’un accompagnement du programme national pour la quantification des besoins en intrants et le développement d’un plan de mise à l’échelle.

  • Guinée

En août 2021, Solthis a été sélectionnée par le Fonds mondial comme prestataire de services  dans le cadre de l’intervention stratégique pour les approches différenciées (DSD-SI) du GFATM, incluant un focus important pour appuyer l’introduction et la mise à l’échelle de l’ADVIH pour les populations clés. De nombreux échanges sont désormais en cours avec l’OMS, les autorités nationales et Plan international (principal récipiendaire du GFATM) pour préparer et déployer l’ADVIH et une première mission est prévue en Guinée mi-janvier 2022.

ATLAS à ICASA 2021

ATLAS à ICASA 2021

Le projet ATLAS participe virtuellement à la 21ème Conférence Internationale sur le VIH/Sida et les IST en Afrique avec :

mardi 7 décembre à 10h36 GMT

Symposium : « Audelà des populations clés : la distribution secondaire de kits d’autodépistage du VIH en Afrique de l’Ouest« 

Clémence Doumenc Aïdara, directrice du projet, Joseph Larmarange, coordinateur scientifique présenteront dans le cadre du symposium , les résultats opérationnels et de recherche à date.

Dans ce symposium qui se tiendra le , les Dr Camilla Anoma (Espace Confiance, Côte d’Ivoire) et Youssouf Diallo ( Cellule de lutte contre le sida, les IST et les hépatites virales, ministère de la Santé, Mali), exposeront leur retour d’expérience de la mise en œuvre opérationnelle du projet.

Des témoignages de dispensateur·rice·s et utilisateur·rice·s seront également diffusés.

Revoir le symposium :

Téléchargez notre communiqué de presse

vendredi 10 décembre à 13h27 GMT

Symposium AFRAVIH : Recherche et actions en Afrique francophone : Points forts

Revoir la présentation de Joseph Larmarange sur les résultats de recherche du projet ATLAS

deux posters :

mercredi 8 décembre à 10h36 GMT

Symposium de notre partenaire, le projet STAR :

Beyond Reaching the first 95: HIV Self-Testing, new experiences from the Unitaid STAR Project

Troisième Consortium meeting à Saly

Troisième Consortium meeting à Saly

Du 12 au 14 octobre derniers, le projet ATLAS a tenu son troisième et dernier Consortium meeting. 

A cette occasion, tous les partenaires opérationnels, institutionnels et de recherche du projet, ainsi que les représentantes de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ainsi que les représentants des récipiendaires du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, étaient réunis à Saly au Sénégal.  

Au programme de ces journées, un état des lieux de l’avancement général du projet, une présentation des résultats de recherche, et un travail collaboratif autour des plans d’action de transition et de passage à l’échelle.  

Après une période longue de 18 mois durant laquelle les équipes n’avaient pu échanger en présentiel pour cause de pandémie de Covid-19, l’ensemble des acteurs du projet ont été satisfaits de pouvoir à nouveau partager leurs expériences et débattre ensemble des enseignements et résultats .  

La première journée a été l’occasion de partager des informations sur les enjeux / avancées de l’autodépistage du VIH (ADVIH) au niveau international et plus spécifiquement en Afrique de l’Ouest et Centrale, données présentées par Anne Bekelynck, de l’OMS. Il en résulte que entre 2017 et 2021, près de quatre fois plus de pays ont mis en œuvre des programmes d’ADVIH, avec aujourd’hui 136 pays disposant a minima d’une stratégie en développement (dont 20 % des pays d’Afrique de l’Ouest et centrale), contre 112 lors du lancement d’ATLAS. Selon l’OMS, l’ADVIH doit désormais être proposé comme une approche des services de dépistage du VIH, et non plus comme stratégie complémentaire.  

Clémence Doumenc Aïdara, directrice du Projet ATLAS, et les chefs de projet pays ont ensuite exposé l’état des lieux de la mise en œuvre des activités, avec notamment plus de 300 000 kits distribués, dont presque la moitié en Côte d’Ivoire, et les deux tiers en direction des travailleuses du sexe. Les enseignements opérationnels du projet nous apprennent également que près de la moitié des kits ont été remis à des femmes entre 25 et 49 ans, que plus de 1 400 personnes ont été formées à la dispensation et que 170 sites sont aujourd’hui opérationnels.  

Le deuxième jour des travaux a été consacré à la recherche. Depuis le début du projet, des études sont menées dans le cadre de cinq workpackages, afin de documenter l’impact social, épidémiologique, économique et politique de l’introduction de l’ADVIH dans les 3 pays d’action du projet ATLAS. Après deux ans d’étude, de premiers résultats sont disponibles, et démontrent que l’autodépistage est une stratégie de dépistage du VIH faisable, soutenable et impactante, permettant d’atteindre les personnes que l’on n’atteignait pas avec les stratégies classiques de dépistage. Ces résultats de recherche, qui avaient déjà fait l’objet de travaux les 7 et 8 octobre dans le cadre du research meeting, lui aussi organisé au Sénégal, suscitent beaucoup d’attentes de la part des partenaires, qui souhaitent disposer de données fiables afin d’élaborer les prochaines étapes des stratégies nationales de l’autodépistage.  

Passage à l’échelle et transition étaient au programme du 3ème jour, et ont fait l’objet de travaux collaboratifs, permettant d’élaborer les premières versions des plans de transition dans chaque pays, afin de faciliter l’opérationnalisation de cette transition, et identifiant ainsi les obstacles et les opportunités à la mise en place d’une stratégie d’autodépistage à l’échelle nationale. L’accompagnement du projet ATLAS aux passages à l’échelle nationaux dans le cadre des 9 derniers mois du projet a également été l’objet de discussions afin d’identifier les attentes de nos partenaires.  

Pour aller plus loin :

Présentation des workpackages de recherche avec Joseph Larmarange

Présentation des premiers résultats de recherche lors de l’IAS 2021

IAS 2021

IAS 2021

Le projet ATLAS participe à la 11ème édition de la conférence de l’International AIDS Society du 18 au 21 juillet.

SESSION SATELLITE : Autodépistage du VIH, quelles prochaines étapes ?

 Dimanche 18 juillet 2021, à 17h00 GMT (Canal 4)

Avec Joseph Larmarange (Ceped / IRD, coordinateur scientifique du projet ATLAS) : Populations-clés et au-delà : utilisation de l’autodépistage du VIH pour atteindre davantage les groupes vulnérables en Afrique de l’Ouest.

Et l’intervention du Pr Eboi Ehui (Directeur Coordinateur du Programme National de Lutte contre le Sida en Côte d’Ivoire), comme participant à la table-ronde : Investir dans l’autodépistage en Afrique de l’Ouest.

Retrouvez l’interview de Joseph Larmarange dans la Lettre de l’Infectiologue, reprenant les principaux éléments de son intervention concernant les avancées opérationnelles et de recherche du projet.

POSTERS :

Dissémination du projet ATLAS

Dissémination du projet ATLAS

Depuis le début du projet, l’équipe de recherche, coordonnée par Joseph Larmarange (CEPED-IRD), travaille sur cinq workpackages :

  • enquête qualitative sur les populations clés,
  • enquête anthropologique sur le dépistage des partenaires de PVVIH,
  • enquête coupons,
  • volet économique,
  • volet modélisation.

Certaines données préliminaires de ces travaux de recherche sont désormais disponibles. Dans le cadre de ces activités de transferts de connaissance, et après les avoir partagées dans chaque pays avec les acteurs investis dans la lutte contre le VIH, le projet ATLAS les diffuse largement, ainsi que les données opérationnelles, pour favoriser le déploiement d’autres stratégies d’autodépistage du VIH.

Les documents de capitalisation du projet ATLAS sont également disponibles :

Fiche de capitalisation : approche intégrée

Fiche de capitalisation : création de la demande

Livret de capitalisation : Maintien de la dispensation de l’autodépistage du VIH en contexte Covid-19 : retours d’expériences et bonnes pratiques du projet ATLAS

Ateliers de dissémination

Ateliers de dissémination

Depuis le début du projet, l’équipe de recherche, coordonnée par Joseph Larmarange (CEPED-IRD), travaille sur cinq workpackages (enquête qualitative sur les populations clés, enquête anthropologique sur le dépistage des partenaires de PVVIH, enquête coupons, volet économique, volet modélisation). Certaines données préliminaires de ces travaux de recherche étant désormais disponibles, les équipes du projet ATLAS ont, dans le contexte des activités de transfert de connaissances, organisé en avril et mai des ateliers de dissémination.

Réunissant les partenaires nationaux du projet, mais également les acteurs impliqués dans le dépistage et plus largement dans la lutte contre le VIH/sida, ces ateliers ont permis de présenter les avancées opérationnelles, en impliquant les partenaires du projet ATLAS qui ont également exposé leurs propres retours d’expérience. Les résultats préliminaires de recherche ont également été portés à la connaissance de tous les acteurs afin de leur fournir les éléments utiles à la mise en œuvre de stratégies d’autodépistage.

Marc d’Elbée, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, a présenté le volet économique du projet, informant notamment d’une réduction attendue des coûts de 17 $ à 10 $ par kit dispensé lors du passage à l’échelle.  Odette Ky-Zerbo, de l’UMI TransVIHMI / IRD, a, quant à elle, exposé les données issues de l’enquête sur les populations clés, menée en début de projet. Celles-ci expriment une attitude plutôt favorable, toutefois mâtinée de doutes liés à la méconnaissance. Des volets complémentaires de cette enquête sont en cours de réalisation afin d’évaluer l’évolution de la perception de l’autodépistage du VIH suite à son déploiement. Enfin, Sokhna Boye, du CEPED / IRD, a présenté les résultats de l’enquête qu’elle a conduite sur l’autodépistage des partenaires de PVVIH, et qui révèlent la difficulté à proposer un autodépistage du VIH à son partenaire alors que le partage du statut n’a pas été fait, et la nécessité de travailler sur le circuit du patient afin de ne pas accroître la durée des consultations par la dispensation du kit d’autodépistage .

Les discussions qui ont suivi ces présentations ont permis aux équipes du projet ATLAS de préciser les modalités de sa stratégie de transfert de connaissances, afin d’assurer que les données diffusées seront adaptées aux besoins et aux destinataires, et leur appropriation facilitée.  Des ateliers délibératifs se tiendront entre la fin de l’année 2021 et le début de 2022 pour poursuivre le transfert de connaissances, et de nouvelles présentations des chercheurs du projet ATLAS auront lieu à la conférence de l’International AIDS Society (conférence virtuelle, 18-21 juillet).

Retrouvez les présentations des données préliminaires de recherche :

Volet économique, Marc D’Elbée

Volet populations clés, Odette Ky-Zerbo

Volet Cas index, Sokhna Boye

Approche intégrée et création de la demande, le projet ATLAS capitalise son expérience

Approche intégrée et création de la demande, le projet ATLAS capitalise son expérience

Entré dans sa dernière étape, le projet ATLAS poursuit sa démarche de capitalisation. L’objectif est de documenter les bonnes pratiques mais aussi les défis de mise en œuvre du projet afin de favoriser et faciliter le développement de nouvelles initiatives d’autodépistage du VIH (ADVIH).

Dans un contexte d’intégration croissante de l’ADVIH dans les stratégies de dépistage en Afrique de l’Ouest et Centrale, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des subventions 2021-2023 du Fonds Mondial, la disponibilité de connaissances contextualisées sur cette innovation est essentielle pour assurer le succès de son implantation.

En tant que principale expérience de déploiement de l’ADVIH en Afrique de l’Ouest, le projet ATLAS a donc décidé de partager ses expériences notamment relatives aux contextes culturels et épidémiologiques mais aussi aux spécificités d’ATLAS en termes de canaux de dispensation et de populations ciblées.

Les deux premières fiches de capitalisation sont consacrées à l’intégration de l’ADVIH dans les systèmes nationaux d’une part, et à la création de la demande auprès des usager·ère·s d’autre part.

La première permet de documenter l’approche mobilisée par ATLAS pour assurer l’intégration de l’ADVIH et sensibiliser les acteurs du VIH aux défis associés à l’intégration de l’ADVIH comme une stratégie de dépistage complémentaire, et la seconde de contribuer à l’amélioration des pratiques en matière de promotion et de sensibilisation sur l’ADVIH et d’identifier les défis et les bonnes pratiques pour susciter une demande durable en autotest auprès des populations les plus difficiles à atteindre.

Ces fiches de capitalisation sont disponibles en accès libre sur notre site.

Téléchargez la fiche de capitalisation sur l’approche intégrée.

Téléchargez la fiche de capitalisation sur la création de la demande.

Le Sénégal se dote d’une stratégie nationale sur l’autodépistage du VIH et de son guide pratique

Le Sénégal se dote d’une stratégie nationale sur l’autodépistage du VIH et de son guide pratique

Dans la démarche de préparation à la transition du projet ATLAS et du passage à l’échelle au niveau national, ses équipes, avec l’appui de l’OMS, ont accompagné le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) et le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) dans l’élaboration de la Stratégie nationale sur l’autodépistage et du Guide pratique de l’autodépistage du VIH. Comme l’a souligné la Dr Sanata Diallo, cheffe du projet ATLAS au Sénégal, « la stratégie donne les orientations nécessaires et le guide permet de l’opérationnaliser sur le terrain ».

Remise officiellement le 25 janvier 2021, la stratégie vient, selon la Dr Safiatou Thiam, Secrétaire Exécutive du CNLS,  « compléter le document Politique, Normes et Protocoles des services de dépistage du VIH édité en 2018 et permet de définir les orientations stratégiques adaptées à notre contexte ainsi que l’élaboration de la politique nationale ». Elle a également rappelé que depuis le début de la mise en œuvre du projet ATLAS, en 2018, « les résultats obtenus sont encourageants », et que cette stratégie complémentaire vient élargir la palette de dépistage. Une étape nécessaire car « la stratégie classique ne suffit pas et il faut donc diversifier notre offre et couvrir tous les besoins ».

Dr Safiatou Thiam reçoit la Stratégie nationale des mains de la Dr Sanata Diallo

Au-delà de la stratégie, il a également été décidé d’élaborer un guide pratique d’utilisation. Comme le souligne Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action Sociale et auteur de la préface, « des gaps persistent [dans le dépistage, NDLR] et se sont accrus concernant les populations clés et vulnérables. C’est pourquoi le Sénégal a adopté la stratégie de l’autodépistage du VIH pour toucher ces cibles. Le MSAS a ainsi décidé d’élaborer ce présent guide pour aider les acteurs de notre pays à s’approprier cette stratégie innovante de dépistage du VIH. » Le Professeur Cheick Tidiane Ndour, Directeur de la Division de la Lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (DLSI) a en outre précisé que l’avantage du guide pratique de l’autodépistage du VIH au Sénégal, remis officiellement le 16 mars, était « d’harmoniser les pratiques opérationnelles dans le cadre d’une stratégie innovante». En effet, a-t-il ajouté, « l’autodépistage a suscité un fort enthousiasme, notamment communautaire,  et nécessite donc la mise en place d’un cadre permettant de mettre en œuvre la stratégie sur le terrain. »

Dr Karim Diop, chef du bureau Gestion et Approvisionnement de la DLSI reçoit le Guide pratique des mains de Papa Alioune Gueye, responsable technique ATLAS Sénégal

Le guide décrit concrètement les stratégies et canaux de dispensation retenus par le pays et permet notamment de fixer des standards minimaux en matière de formation, de sensibilisation, de suivi-évaluation et d’assurance qualité concernant les intrants.

Les équipes du projet ATLAS, dans cette démarche de transition, accompagnent actuellement, avec l’appui technique de l’OMS, les autorités sanitaires ivoiriennes et maliennes dans l’élaboration de ces mêmes documents. La stratégie nationale et le guide pratique maliens seront d’ailleurs bientôt disponibles, l’atelier de validation ayant eu lieu fin février. 

Téléchargement :

Stratégie nationale sur l’autodépistage du VIH au Sénégal

Guide pratique de l’autodépistage du VIH au Sénégal

Crise de la Covid-19 : partenaires et équipes du projet ATLAS adaptent leurs activités pour maintenir l’accès au dépistage VIH

Crise de la Covid-19 : partenaires et équipes du projet ATLAS adaptent leurs activités pour maintenir l’accès au dépistage VIH

La crise de la Covid-19 a touché les pays d’intervention du projet ATLAS à partir de mars 2020. Face à cette nouvelle pathologie, les gouvernements ont rapidement pris des mesures fortes en déclarant l’état d’urgence sanitaire et en mettant en place, selon les pays, des restrictions de déplacement, des limites de rassemblement et des couvre-feux. A l’image de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest (2014-2015), la pandémie de la Covid-19 a fortement impacté la prise en charge des autres pathologies, concentrant l’attention et amplifiant la méfiance vis-à-vis des structures sanitaires, provoquant ainsi une baisse de la fréquentation.

Dès le mois de mai 2020, l’ONUSIDA a alerté sur le risque de perdre les progrès acquis au cours de ces dernières années[1]. Les dernières données (octobre 2020[2]) font de fait état d’un recul significatif des services de dépistage du VIH dans pratiquement tous les pays.

Ainsi, il était essentiel de poursuivre, en les adaptant, les activités de lutte contre le VIH dont la prévention et le dépistage. Tout en s’associant à ses différents partenaires pour déployer des outils de sensibilisation à la Covid-19, le projet ATLAS a développé une série d’initiatives visant à maintenir la dispensation de kits d’autodépistage du VIH tout en garantissant la sécurité des dispensateur·rice·s et des utilisateur·rice·s. De la mise à disposition d’équipements de protection individuelle à l’adaptation des stratégies avancées en passant par la proposition de l’ADVIH lors de la distribution communautaire des antirétroviraux, ces adaptations ont permis aux équipes et partenaires du projet ATLAS de poursuivre leurs activités  à un niveau équivalent voir supérieur à celui qui prévalait avant la Covid-19.  

Une adaptation à la situation qui s’est révélée d’autant plus importante que l’autodépistage, au-delà d’être un outil permettant de se dépister où et quand on le souhaite, permet également de limiter les contacts physiques. Il est donc particulièrement adapté dans ce contexte pandémique pour maintenir une possibilité d’accéder à la connaissance de son statut VIH.

Fort de la mise en œuvre de ces adaptations, le projet ATLAS a souhaité capitaliser ces expériences dans le cadre d’un recueil de bonnes pratiques «Maintien de la dispensation de l’autodépistage du VIH en contexte Covid-19 : retours d’expériences et bonnes pratiques du projet ATLAS » et le mettre librement à disposition de l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre le VIH.


[1] Jewell B, Mudimu E, Stover J, et al for the HIV Modelling consortium, Potential effects of disruption to HIV programmes in sub-Saharan Africa caused by COVID-19: results from multiple models.

[2] Implementation of the HIV Prevention 2020 Road Map

Le projet ATLAS dans la presse

Le projet ATLAS dans la presse

Plusieurs médias ont récemment témoigné de l’importance de l’impact du Projet ATLAS. Retrouvez ces différentes publications :

RFI

Diffusion d’un reportage dans Afrique Matin, la session d’informations dédiée à l’Afrique entre 7h et 8H,

le 1er décembre 2020 à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida

Sénégal : le pays mise sur les autotests VIH, par Théa Ollivier

La Croix

Publication d’un reportage de deux pages dans les pages « Grand Format » du quotidien,

le 12 janvier 2021 :

Au Sénégal, dépister le sida en toute discrétion

Brut

Diffusion d’un publireportage de 4 min sur la plateforme et les réseaux sociaux (Facebook, Twitter)

de Brut, le 20 décembre 2020 :

Comment l’autodépistage accompagne les travailleuses du sexe au Sénégal

BBC Afrique

Reportage sur l’autodépistage du VIH à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre 2021 (premier sujet du JT), avec focus sur les activités du Projet ATLAS.

Sénégal : les autotests VIH font leurs preuves 

Libération

Reportage sur nos activités au Mali, avec notre partenaire de Soutoura, publié le 27 juillet 2021.

En Afrique de l’Ouest, l’autotest VIH entre en scène

Ça, c’est Maguette !

Ça, c’est Maguette !

A Dakar, Maguette préside une association de travailleuses du sexe et apporte à ces jeunes femmes bienveillance et support.

Maguette – Photo: B. Demeocq / Solthis

Dakar, dans une ruelle discrète, une petite maison un peu défraichie par les années se cache sous les manguiers feuillus. Un jeune aficionado de Lionel Messi, maillot du Barça sur le dos, en sort ballon aux pieds. « Maman, si tu me cherches, je joue au foot dehors ». Mamoudou, 11 ans, est le petit dernier de Maguette. Il fait sa fierté et porte ses espoirs, tout comme ses petits-enfants dont les jouets jonchent la cour de sa modeste maison. C’est également dans cette maison que Maguette accueille régulièrement les travailleuses du sexe membres de Karlène, l’association de travailleuses du sexe qu’elle préside. « Je n’étais pas prédestinée à m’occuper des gens, le communautaire m’est tombé dessus, mais aujourd’hui je ne peux pas m’en passer. » 

Maguette est une mère, une grand-mère et un repère pour celles et ceux qui l’entourent. « Le travail du sexe est toléré, mais la loi est obsolète*. Beaucoup de filles demeurent dans la clandestinité car elles refusent de se faire enregistrer ; même avec la carte, elles peuvent être arrêtées car le racolage est interdit. » Les structures communautaires sont donc indispensables à de nombreuses filles qui ne disposent que de peu de soutien. Chaque mois, Karlène réunit les travailleuses du sexe autour d’une séance de sensibilisation. L’autodépistage du VIH fait partie des thématiques régulièrement abordées. « Il faut les sensibiliser, les informer. Elles doivent pouvoir profiter de ce que nous, nous n’avons pas eu. Elles représentent l’avenir, les générations futures. Elles doivent avoir une jeunesse saine. »

Une vingtaine de jeunes femmes sont présentes ce jour-là, sourire aux lèvres, heureuses de partager un moment de convivialité non jugeant. Très attentives, elles se montrent particulièrement intéressées par l’autotest de dépistage du VIH. « C’est un outil pratique, sans piqûre, sans douleur », témoigne l’une d’elles. Et Maguette de confirmer : « elles ont beaucoup de pratiques à risque, donc elles utilisent et donnent les autotests à leurs paires et leurs clients, car cela leur permet de se tester régulièrement. Ensuite, elles nous appellent ou appellent la hotline* et se font référer dans une structure pas trop proches de chez elles afin de ne pas être stigmatisées ».

Conseiller, orienter, protéger, tel est le quotidien de Maguette dont le corps porte les stigmates d’une cinquantaine d’années de lutte. « J’avais un parent proche usager de drogue et personne vivant avec le VIH. Moi-même j’étais travailleuse du sexe. J’ai intégré cette association dont je suis finalement devenue présidente. Je suis également vice-présidente du RENAPOC. Aider est ma vie. »

Grâce à Enda Santé, partenaire du Projet ATLAS au Sénégal, Karlène a pu intégrer le pool des associations relais de la dispensation des autotests de dépistage du VIH. « Enda nous soutient depuis très longtemps, et nous a énormément renforcées sur le plan communautaire. Cela nous a permis de réaliser de grands progrès, en nous accompagnant dans les sessions de causerie, dans la mise en œuvre du dépistage démédicalisé. Moi-même, ils m’ont permis d’acquérir un diplôme de visiteuse médicale. »

L’année écoulée n’a pas été sans difficultés pour Karlène, avec la pandémie de COVID-19. « Beaucoup d’activités se sont arrêtées, explique Maguette. Les filles travaillent moins. Je me suis inquiétée pour plusieurs d’entre elles. Nous avons recommandé le respect des mesures barrières mais avec la conjoncture, c’était compliqué. Il fallait bien qu’elles mangent. C’est l’instinct de survie qui domine. »

Emue, mais avec une force irréductible dans le regard, Maguette confie : « je me battrai toujours pour elles, elles comptent sur moi. Ça c’est Maguette ! »

  • Au Sénégal, les travailleuses du sexe peuvent s’enregistrer légalement comme telles, et ainsi bénéficier d’un carnet de suivi notamment sanitaire.  
  • Numéro vert anonyme et gratuit : 800 30 30
Le Projet ATLAS à l’AFRAVIH

Le Projet ATLAS à l’AFRAVIH virtuelle

Dans le contexte de la pandémie à COVID-19, la 10ème Conférence internationale francophone sur le VIH et les hépatites ne se déroulera pas à Dakar, mais en virtuel, du 8 au 11 novembre prochains.

Au cours de cette conférence, le Projet ATLAS partagera les premiers résultats du déploiement de l’autodépistage du VIH en Afrique de l’Ouest, au cours d’un symposium dédié, mais également de posters et de présentations dans le cadre de sessions de partenaires.

Seront également abordées les réponses apportées par les projets mis en œuvre par SOLTHIS aux enjeux de l’accès à un dépistage et une prise en charge VIH de qualité en Afrique de l’Ouest et centrale ainsi que les adaptations déployées pour répondre à la pandémie de COVID-19.

Rejoignez-nous en ligne sur https://www.afravih2020.org/.

Retrouvez le replay de notre symposium :

Retrouvez l’intervention de Clémence Doumenc Aïdara lors du symposium UNITAID :

Les inscriptions sont gratuites pour tous les participants hors Europe et Amérique du Nord : https://www.afravih2020.org/inscription

Contacts presse :

  • Projet ATLAS : Juliette BASTIN, responsable communication et plaidoyer

Responsablecom.atlas@solthis.org. +221 78 183 64 07

Inscriptions presse : envoyer un mail à laetitia.clavel@gl-events.com pour obtenir des accès gratuits à la plateforme de la conférence

«Covid-19, effet loupe et devoir d’agir pour les acteurs de la santé mondiale»

«Covid-19, effet loupe et devoir d’agir pour les acteurs de la santé mondiale»

La pandémie de coronavirus a prouvé une fois de plus l’importance d’investir dans les systèmes de santé, de renforcer l’accès équitable aux soins et d’améliorer la préparation à la prévention et au contrôle des épidémies. Présentée par la docteur Matshidiso Rebecca Moeti, directrice régionale pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la Santé, cette approche est défendue par Solthis, organisation experte en santé, intervenant en Afrique depuis des années. Retrouvez la tribune du Dr Serge Breysse, Directeur général de Solthis, parue dans le quotidien français  L’Opinion le 11 septembre dernier.

#AIDS2020virtual

#AIDS2020virtual

Le projet ATLAS était présent à la 23ème conférence mondiale sur le VIH / Sida.

Session : HIVST IN WEST AFRICA avec :

  • Dr Odé Kanku Kabemba, Chef de projet ATLAS Mali,
  • Dr Aminata Saran Sidibé, Soutoura, Mali
  • Dr Patricia Zougouri, Espace Confiance, Côte d’Ivoire

A voir en replay : https://www.psi.org/wp-content/uploads/2020/07/Atlas-Project-HIVST-in-West-Africa.mp4

Symposium Satellite : TOWARDS SUSTAINABILITY AND SCALABILITY OF HIV SELF-TESTING: SOLUTIONS FOR LOW- AND MIDDLE-INCOME COUNTRIES

Présentation de Clémence Doumenc Aïdara, Directrice du projet ATLAS

Présentation de Dr Safiatou Thiam, Secrétaire exécutive du CNLS Sénégal

Film de présentation HIVST in West Africa

AIDS 2020 : Poster présenté par Sokhna Boye, Dolorès Pourette et al.

Challenges of HIV self-tests distribution for index testing in a context where HIV status disclosure is low: preliminary experience of the ATLAS project in Bamako, Mali

Sensibilisation et modalités de prévention à la COVID-19

Sensibilisation et modalités de prévention à la COVID-19

Dans le contexte de la pandémie à coronavirus, le Projet ATLAS participe à la réponse en développant et / ou promouvant des outils de sensibilisation adaptés pour les populations vulnérables et celles vivant avec le VIH.

Après avoir participé à l’équipement de leurs partenaires en matériel de protection  afin de garantir la poursuite de leur exercice dans les conditions de sécurité optimale, les équipes du Projet ATLAS ont travaillé, en lien avec leurs partenaires de mise en œuvre, à l’élaboration et à la mise en œuvre d’actions de sensibilisation.

Outre les affiches spécifiquement développées, en collaboration avec l’ONUSIDA, pour les personnes vivant avec le VIH et rappelant les conduites particulières à tenir en cas d’infection à VIH non contrôlée, la reproduction des supports édités par les autorités sanitaires et de visuels sur le port des masques ont été réalisées.

Au Mali, le projet ATLAS accompagne les mesures du ministère de la Santé et des Affaires sociales et soutient les diffusions de spots de sensibilisation aux gestes barrières en français et en bambara sur des radios communautaires, permettant ainsi de toucher des populations éloignées des canaux de diffusion de masse. Deux écoutants de la ligne d’information gratuite sur la COVID-19, hébergée par la ligne KENEYAKO de PSI Mali, qui assure déjà la réception des appels relatifs aux kits d’autodépistage du VIH ATLAS, sont également pris en charge par le Projet afin d’informer et orienter les personnes sur la question du coronavirus.

Affiches de prévention PVVIH et COVID

Au Sénégal, afin de renforcer le niveau de connaissance de la population, le Projet ATLAS a financé et développé des émissions de sensibilisation, diffusées sur des radios communautaires à Mbour, Dakar et Ziguinchor. Ces émissions hebdomadaires, dont la diffusion est prévue jusqu’à la fin du mois de juillet, aborderont systématiquement un rappel sur les gestes barrières puis consacreront quarante minutes  d’antenne à une thématique précise, en compagnie d’un expert pour présenter le sujet et répondre aux questions des auditeurs. Si la COVID-19, ses modes de transmission, son épidémiologie, sa symptomatologie seront bien sûr abordés, des émissions seront également consacrées aux vulnérabilités et mesures de prévention, au rôle des communautés ou encore à la continuité des soins pour les PVVIH et les populations vulnérables, l’objectif étant de communiquer des informations justes et accessibles afin de stopper les transmissions communautaires.

Ecouter les messages de sensibilisation du Ministère malien de la Santé et des Affaires Sociales


Riposte au COVID-19

Riposte au COVID-19

Dans le contexte de la pandémie à coronavirus, le Projet ATLAS adapte ses activités et participe à la réponse en apportant un soutien à ses partenaires de mise en œuvre.

Dans le cadre de la lutte contre le VIH, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal, le Projet ATLAS travaille en étroite collaboration avec les acteurs de la santé, qu’ils soient institutionnels ou opérationnels, du secteur public, associatif ou communautaire.  Dès l’apparition des premiers cas de COVID-19 dans ces pays, le Projet s’est engagé à soutenir ses partenaires dans l’adaptation de leurs activités, la protection des personnes et la sensibilisation aux gestes barrières pour limiter la propagation du virus.

L’équipe du poste de santé de Las Palmas réceptionne sa dotation

Maintien des activités de dispensation de kits d’autodépistage et premières distributions de matériels de protection

Les activités de dispensation de kits d’autodépistage du VIH ont été maintenues dans tous les sites où cela était possible, tout en assurant la sécurité des personnes et le respect des consignes nationales visant à limiter les rassemblements et respecter les gestes barrières notamment. Il est en effet primordial que, dans ce contexte d’épidémie, l’accès aux services de santé demeure possible, en toute sécurité : l’autodépistage est justement une opportunité de maintenir un accès à la connaissance de son statut VIH tout en limitant les contacts. A cette fin, le Projet ATLAS fournit à ses partenaires des équipements de protection, sous forme de lots de gel hydroalcoolique et de masques principalement, mais également de dispositifs de lavage de mains en Côte d’Ivoire. Comme l’a souligné Dr Fatou Seck, coordinatrice de l’Unité de traitement ambulatoire / Unité de Prise en charge des addictions (UTA/UPAM) de Mbour, au Sénégal, « c’est avec un plaisir que nous accueillons votre don à l’endroit du personnel et des populations vulnérables suivies à l’EPS de Mbour. Cela va nous aider à mieux gérer nos malades avec moins de risque de contamination au COVID-19 ». Au Sénégal, près de 3 000 bouteilles de gel hydroalcoolique, 2 000 bouteilles de savons liquides, 20 000 masques et une vingtaine de dispositifs de prise de température sans contact ont en effet d’ores et déjà été remis aux partenaires.

Sensibilisation aux gestes barrières

En parallèle, et toujours dans l’optique de préserver la population, un accent particulier a été porté sur la sensibilisation aux gestes barrières et à la connaissance de la maladie à coronavirus. Ainsi, dans chacun de ses pays d’action, le Projet ATLAS participe financièrement à la reproduction d’affiches de sensibilisation aux gestes barrières. Au Mali, une contribution complémentaire a été allouée pour le financement de spots radios diffusés en langues vernaculaires sur les antennes communautaires. Au Sénégal, des programmes hebdomadaires de sensibilisation seront produits et diffusés sur trois radios communautaires diffusant dans les régions de Dakar, Mbour et Ziguinchor où le Projet ATLAS met en œuvre la dispensation de kits d’autodépistage du VIH.

Sensibilisation spécifique au COVID-19 pour les personnes vivant avec le VIH

Enfin, en collaboration avec l’ONUSIDA, une affiche dédiée aux personnes vivant avec le VIH a été élaborée afin de les sensibiliser aux conduites spécifiques à adopter face à cette épidémie, comme la disponibilité de trois mois de traitements pour les personnes sous ARV, ou la nécessité particulière de respecter les gestes barrières pour les personnes ayant une infection à VIH non stabilisée, celles-ci étant plus vulnérables aux autres infections. Ces affiches seront disponibles dans les centres de prise en charge de nos partenaires.

Affiche de sensibilisation au COVID-19 destinée aux Personnes vivant
avec le VIH et réalisée en collaboration avec l’ONUSIDA

#MTVShugaAloneTogether

#MTVShugaAloneTogether

Dans le cadre de la pandémie à #COVID19, la Fondation MTV Staying Alive et certains de ses acteurs de Babi, Down South et Naija partagent avec nous leurs expériences du confinement : gestes barrières, vie de couple, solitude, violences conjugales, vie avec le VIH, parentalité, distances sociales, prévention des IST, fakes news.

Daniel, star de ShugaBabi, et partenaire du Projet ATLAS en Côte d’Ivoire, mais aussi Dineo, Leo, Zamo, Bongi, Oga T, se mobilisent pour apporter des réponses à nos interrogations dans le cadre de cette mini-série exceptionnelle.

Retrouvez des épisodes inédits de MTVShuga Alone Together ainsi que des pastilles vidéos de sensibilisation et de conseils.