AUTOTEST VIH : LIBRE D'ACCÉDER À LA CONNAISSANCE DE SON STATUT
ATLAS et le COVID-19

ATLAS et le COVID-19

Le Projet ATLAS s’associe à la riposte au COVID-19 dans ses trois pays d’intervention.

?1er octobre – Point Info#Covid19.

Dans le contexte de l’épidémie de #COVID19, de nombreuses informations circulent et il est parfois difficile d’en extraire le vrai du faux. Nous vous proposons deux fois par semaine une sélection d’articles vous permettant d’avoir accès à une information fiable sur l’évolution de la pandémie.

?28 septembre – Point Info#Covid19.

Dans le contexte de l’épidémie de #COVID19, de nombreuses informations circulent et il est parfois difficile d’en extraire le vrai du faux. Nous vous proposons deux fois par semaine une sélection d’articles vous permettant d’avoir accès à une information fiable sur l’évolution de la pandémie.

?24 septembre – Point Info#Covid19.

Dans le contexte de l’épidémie de #COVID19, de nombreuses informations circulent et il est parfois difficile d’en extraire le vrai du faux. Nous vous proposons deux fois par semaine une sélection d’articles vous permettant d’avoir accès à une information fiable sur l’évolution de la pandémie.

?21 septembre – Point Info#Covid19.

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?17 septembre – Point Info#Covid19.

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?14 septembre – Point Info#Covid19.

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?10 septembre – Point Info#Covid19.

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?7 septembre – Point Info#Covid19.

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?3 septembre – Point Info#Covid19.

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?31 août – Point Info#Covid19.

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?27 août – Point Info#Covid19.

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?24 août – Point Info#Covid19.

Dans le contexte de l’épidémie de #COVID19, de nombreuses informations circulent et il est parfois difficile d’en extraire le vrai du faux. Nous vous proposons deux fois par semaine une sélection d’articles vous permettant d’avoir accès à une information fiable sur l’évolution de la pandémie.

?20 août – Point Info#Covid19.

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?17 août – Point Info#Covid19.

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?13 août – Point Info#Covid19.

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?10 août – Point Info#Covid19.

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?6 août – Point Info#Covid19.

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?10 juillet – Point Info#Covid19.

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?8 juillet – Point Info#Covid19.

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?6 juillet – Point Info#Covid19.

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?1er juillet – Point Info#Covid19.

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?29 juin – Point Info#Covid19.

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?26 juin – Point Info#Covid19.

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?24 juin – Point Info#Covid19.

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?22 juin – Point Info#Covid19.

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?19 juin – Point Info#Covid19.

Dans le contexte de l’épidémie de #COVID19, de nombreuses informations circulent et il est parfois difficile d’en extraire le vrai du faux. Nous vous proposons chaque jour une sélection d’articles vous permettant d’avoir accès à une information fiable sur l’évolution de la pandémie.

?17 juin – Point Info#Covid19.

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?15 juin – Point Info#Covid19.

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?12 juin – Point Info#Covid19.

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?10 juin – Point Info#Covid19.

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?8 juin – Point Info#Covid19.

Dans le contexte de l’épidémie de #COVID19, de nombreuses informations circulent et il est parfois difficile d’en extraire le vrai du faux. Nous vous proposons chaque jour une sélection d’articles vous permettant d’avoir accès à une information fiable sur l’évolution de la pandémie.

?5 juin – Point Info#Covid19.

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?3 juin – Point Info#Covid19.

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?2 juin – Point quotidien #Covid19.

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?26 mai – Point quotidien #Covid19.

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?20 mai – Point quotidien #Covid19.

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?19 mai – Point quotidien #Covid19.

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?15 mai – Point quotidien #Covid19.

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?14 mai – Point quotidien #Covid19.

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?13 mai – Point quotidien #Covid19.

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?12 mai – Point quotidien #Covid19.

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?11 mai – Point quotidien #Covid19.

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?8 mai – Point quotidien #Covid19.

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?7 mai – Point quotidien #Covid19.

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?6 mai – Point quotidien #Covid19.

Dans le contexte de l’épidémie de #COVID19, de nombreuses informations circulent et il est parfois difficile d’en extraire le vrai du faux. Nous vous proposons chaque jour une sélection d’articles vous permettant d’avoir accès à une information fiable sur l’évolution de la pandémie.

?5 mai – Point quotidien #Covid19.

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?4 mai – Point quotidien #Covid19.

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?30 avril – Point quotidien #Covid19.

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?29 avril – Point quotidien #Covid19.

Dans le contexte de l’épidémie de #COVID19, de nombreuses informations circulent et il est parfois difficile d’en extraire le vrai du faux. Nous vous proposons chaque jour une sélection d’articles vous permettant d’avoir accès à une information fiable sur l’évolution de la pandémie.

?28 avril – Point quotidien #Covid19.

Dans le contexte de l’épidémie de #COVID19, de nombreuses informations circulent et il est parfois difficile d’en extraire le vrai du faux. Nous vous proposons chaque jour une sélection d’articles vous permettant d’avoir accès à une information fiable sur l’évolution de la pandémie.

Aujourd’hui, focus sur : 

?27 avril – Point quotidien #Covid19.

Dans le contexte de l’épidémie de #COVID19, de nombreuses informations circulent et il est parfois difficile d’en extraire le vrai du faux. Nous vous proposons chaque jour une sélection d’articles vous permettant d’avoir accès à une information fiable sur l’évolution de la pandémie.
Aujourd’hui, focus sur :
?Priorité santé : enfants et confinement, questions et témoignages
?Dans Jeune Afrique, Les grandes figures de la riposte au coronavirus en Afrique
?L’interview de Gilles Yabi et sa réflexion : De la pyramide des âges et des priorités de santé publique en Afrique
?Reportage par Le monde Afrique : A cause du coronavirus, « on mourra de faim ou sous les coups » : des Ivoiriennes témoignent
Et compte tenu de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme de samedi, un article de circonstance :
?Paludisme : le Covid-19 fait craindre une recrudescence des cas en Afrique

Et toujours pour suivre l’épidémiologie : https://coronavirus.jhu.edu/map.htm

?22 avril – Point quotidien #Covid19.

?21 avril – Point quotidien #Covid19.

?20 avril – Point quotidien #Covid19.

Aujourd’hui, focus sur la protection des populations vulnérables avec 

Et toujours sur la situation de la pandémie en Afrique  :

Et pour suivre l’épidémiologie : https://coronavirus.jhu.edu/map.htm

? SENSIBILISATION

Nos partenaires ont élaboré et déployé des visuels de sensibilisation afin d’informer le grand public sur les conduites à tenir face aux coronavirus :

Côte d’Ivoire

Mali

Sénégal

?17 avril – Point quotidien #Covid19.

?16 avril – Point quotidien #Covid19.
Aujourd’hui, focus sur :
?Le Sénégal, où la riposte permet aujourd’hui d’afficher un taux de guérison de près de 60% pour 2 décès
?La France, où le renoncement aux soins prend des proportions inquiétantes dans le contexte épidémique,
Et pour suivre l’épidémiologie : https://coronavirus.jhu.edu/map.html

?Point quotidien #Covid19.
Dans le contexte de l’épidémie à Coronavirus, de nombreuses informations circulent et il est parfois difficile d’en extraire le vrai du faux. Nous vous proposons chaque jour une sélection de liens vous permettant d’avoir accès à une information fiable sur l’évolution de la pandémie. ? http://ow.ly/F3VD50z8UCZ

? Des interrogations sur le COVID-19 ? Elaborées par les équipes de Solthis, en compilant les ressources existantes et y apportant notre expertise, téléchargez nos FAQ en français et en anglais sur le COVID-19.

Lutter contre l’ignorance*

Lutter contre l’ignorance*

A 66 ans, Maman Koffi fait montre d’une inépuisable énergie, pour œuvrer à l’amélioration de la condition des femmes autour de la région de San Pedro, en Côte d’Ivoire et inclut dix régions administratives et 24 districts sanitaires. « J’ai moi-même vécu beaucoup de choses », explique-t-elle. « J’ai porté 8 enfants, mais en ai perdu 4, avant leur 5ème année. J’ai connu des grossesses en milieu scolaire, des accouchements à domicile sans accompagnement médical, et l’un de mes enfants est mort du palu parce qu’il n’avait pas été conduit à l’hôpital mais au village. » Maman Koffi a choisi de ne pas laisser ses douleurs l’accabler, mais plutôt d’entrer en école de sages-femmes. « J’ai choisi d’être sage-femme pour éviter que ce drame arrive à d’autres, et j’ai choisi d’aller travailler dans le milieu communautaire pour sensibiliser et aider ces mamans. » Après son cursus initial, Maman Koffi sera également diplômée de l’école des Cadres en Côte d’Ivoire puis d’un Diplôme universitaire en santé de la mère et de l’enfant obtenu à l’université René Descartes Paris-V en 1996. Au début de sa carrière, ses collègues et elle se cotisaient lorsque les ressources manquaient pour organiser des séances de sensibilisation à la santé de la femme, de la mère et de l’enfant, mais également à la prévention du paludisme et de la tuberculose, ou aux fistules obstétricales. En 1998, « avec certaines de mes consœurs, j’ai entrepris la création de l’Association pour la Gestion de la Maternité Municipale déléguée du Bardot (AGEMAB),  unique maternité à cette période dans le grand bidonville du Bardot aux fins de désengorger le Centre Hospitalier Régional (CHR) et contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infantile. »

En vue d’optimiser la participation de la communauté féminine à la gestion de ladite maternité, elle suscite en 1999, la création de  l’Association pour la Promotion de la Santé de la Femme, de la Mère, de l’Enfant et de la Famille (Aprosam) dont elle est toujours aujourd’hui Directrice exécutive. Egalement Présidente de l’Union des femmes de San Pedro, en Côte d’Ivoire, Maman Koffi poursuit au quotidien son travail communautaire qui lui a permis de toucher des milliers de femmes, de mères et d’enfants et a récemment intégré les kits d’autodépistage du VIH, en tant que partenaire du Projet ATLAS, dans ses activités. « Nous avons deux cliniques mobiles, pour atteindre les Travailleuses du sexe (TS) qui sont dans les zones agroindustrielles où travaillent les saisonniers. L’autotest est très bien perçu, notamment parce que ces TS ne faisaient pas la démarche de venir au centre de santé de peur d’être vues. L’autotest apporte vraiment une complémentarité à notre offre de services. » Depuis octobre 2019, 980 personnes ont été sensibilisées à cette stratégie complémentaire de dépistage, dont 715 femmes. Une cinquantaine de personnes ont ainsi appris leur séropositivité et ont pu être prises en charge.

Ces activités communautaires intègrent également le développement d’activités génératrices de revenus, afin que ces femmes s’autonomisent et puissent lutter contre les discriminations auxquelles elles sont confrontées au quotidien. « Si une, deux ou trois femmes s’engagent ainsi, elles sauvent des enfants, elles sauvent des mères », souligne Maman Koffi tout en répondant à l’un de ses incessants appels téléphoniques. Ressource communautaire, mais aussi oreille bienveillante et amie dévouée, Maman Koffi a mis sa vie au service des femmes, pour qu’elles s’affranchissent des barrières que le patriarcat leur impose. « Aujourd’hui je suis grand-mère, deux fois. Mais je suis avant tout la maman de tous les enfants de Côte d’Ivoire », conclut-elle dans un sourire malicieux.

Le mois de Mars était celui de la journée « Zéro discrimination envers les femmes et les filles » (1er mars) et de la Journée internationale des droits des femmes (8 mars). A ces occasions, le Projet ATLAS a choisi de mettre en lumière le travail de Maman Koffi, qui, après avoir grandi dans un environnement défavorisé, a choisi de ne pas se résigner et de lutter pour la santé des femmes, des mères et des enfants.

Deuxième consortium meeting du Projet ATLAS à Abidjan

Deuxième consortium meeting du Projet ATLAS à Abidjan

Du 10 au 13 février, tous les partenaires du Projet ATLAS se sont réunis à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à l’occasion de la tenue du second consortium meeting. Si le premier, organisé en juillet 2019 à Saly, au Sénégal, avait permis de clarifier les normes, procédures et méthodologies de mise en œuvre, cette seconde édition était l’occasion de dresser un premier bilan d’étape alors que la dispensation des kits d’autodépistage du VIH a débuté dans les trois pays de mise en œuvre du projet, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal.

Partenaires institutionnels, de mise en œuvre, de recherche, tous étaient réunis pour présenter l’avancée de leurs travaux, leurs bonnes pratiques, les difficultés rencontrées et réfléchir aux enjeux à venir, notamment en termes en transition et de dissémination.

Comme l’a rappelé le Dr Blaise Kouamé, représentant le Professeur  Eboi Ehui, Directeur coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Sida en Côte d’Ivoire, « l’autodépistage apparaît comme une opportunité pour toucher les cibles difficiles à atteindre avec les services de routine. […] Nous sommes sans ignorer qu’un diagnostic et un traitement précoces de l’infection à VIH offrent de nombreux avantages tant à l’échelle individuelle que populationnelle. Ce second consortium […] se présente comme un cadre d’échanges qui permettra de faire le point de la mise en œuvre du projet en vue d’une meilleure orientation des stratégies pour l’atteinte des objectifs. » Des objectifs en bonne voie, dans la mesure où tous les partenaires ont débuté la dispensation, et présentent des chiffres de dispensation croissants : fin décembre 2019, plus de 26 000 kits avaient été dispensés, et tous les partenaires ont témoigné de leur confiance dans l’atteinte des objectifs au terme du projet.

Une importante partie du consortium meeting a également été consacrée à la recherche dont les différents volets, coordonnés par l’IRD, ont débuté au cours du deuxième semestre 2019, et dont les résultats permettront de nourrir l’opérationnalité du projet. Enfin, des travaux de groupe, autour de trois questions clés relatives au monitoring des résultats d’autodépistage, à la notification et à la délégation des tâches, ont été organisés sur une demi-journée afin de réfléchir ensemble aux principaux enjeux des mois à venir.

Nos partenaires en Côte d’Ivoire, MTV Shuga Babi, ont présenté la première saison de la série

Ces réunions entre partenaires demeurent des moments de partage et d’échanges cruciaux dans la conduite du projet ATLAS, car sa réussite passe par une action coordonnée et concertée de tous les acteurs impliqués. Un succès que tous souhaitent obtenir, l’accès au dépistage demeurant la porte d’entrée aux autres étapes de la lutte contre le VIH, l’accès aux traitements et le contrôle de la charge virale notamment. Comme l’a souligné Dr Brigitte Quenum, Directrice pays de l’Onusida en Côte d’Ivoire, représentée par Dr  Isabelle Kouamé, « le dépistage du VIH donne aux personnes les connaissances nécessaires pour choisir les meilleures options de traitement et méthodes de prévention. La connaissance est un réel pouvoir : le pouvoir de faire les bons choix pour rester en bonne santé, mais aussi le pouvoir de mener une vie longue et productive. »

L’oasis « Las Palmas »

L’oasis « Las Palmas »

Le poste de santé HLM Las Palmas, à Guediawaye, est une petite oasis dans l’effervescence de cette banlieue  densément peuplée et populaire de Dakar, au Sénégal. Une fois passée la porte, ce centre ressemble à une structure à base communautaire comme celles que l’on trouve loin des centres urbains et qui, bien au-delà de leur mission sanitaire, œuvrent également comme des lieux de rencontre, d’échange et de partage.

Comme souvent, l’identité de ces lieux se construit autour de ceux qui les gèrent. Ici, Madame Dieumbe Gueye, sage-femme d’une cinquantaine d’années, a la bienveillance inscrite dans son regard. La douceur de sa voix laisse présager d’un total dévouement à ses patientes. Avec le bouche-à-oreille, le poste de Las Palmas est rapidement devenu un lieu au sein duquel les personnes vulnérables savent trouver un temps de quiétude et d’empathie. « Elles savent que nous travaillons tout le temps, et que nous nous occupons bien d’elles », explique Dieumbe Gueye, en soulignant l’investissement de son équipe de médiatrices et d’infirmières.

Mme Dieumbe Gueye

Cela fait près de 20 ans désormais qu’elle exerce dans ce centre. « J’avais des « clandestins » dans ma file active, et de plus en plus, sans savoir qu’il s’agissait de populations clés. » Situé dans une petite rue peu passante, avec une façade discrète et une équipe attentionnée et non jugeante, Las Palmas a rapidement été identifié par les populations les plus en difficultés comme une ressource à la fois sanitaire, sociale et économique. « J’ai sollicité mon médecin-chef, car je devenais de fait un centre de référence pour populations-clés. Il y a un an, le poste de Las Palmas est devenu officiellement un site de suivi des infections sexuellement transmissibles (IST). » Pour cette femme, major de sa promotion de sages-femmes et qui a un temps travaillé dans le secteur privé, l’investissement personnel est fort.

« Mes collaboratrices, et notamment les médiatrices, doivent connaître les réalités du terrain, car nous recevons beaucoup de travailleuses du sexe. » Si les premières consultations se font à la faveur d’une grossesse ou d’une IST, la prise en charge est globale et le suivi assuré. Un suivi qui va parfois bien au-delà d’une consultation médicale. « Si nécessaire, je les aide financièrement pour venir au centre. » Soigner ses patient·e·s constitue une démarche globale. Counseling, orientation si nécessaire, et suivi constituent son quotidien et celui de son équipe. En moyenne, une centaine de travailleuses du sexe consultent chaque mois, et trouvent une prise en charge confidentielle et intégrée. « Nous gérons tout nous-mêmes. Nous manquons parfois de médicaments mais nous disposons tout de même d’un stock gratuit. » Le dépistage du VIH est toujours proposé sur site. Pour celles qui hésitent, un kit d’autotest de dépistage du VIH, dispensé dans le cadre du Projet ATLAS, peut être remis. Il leur est systématiquement recommandé pour leur partenaire régulier, accompagné d’un counseling : « un très bon counseling, car c’est ce qui garantit un très bon résultat ». Nul doute que Dieumbe Gueye et son équipe, ces « mamans dévouées », poursuivront aussi longtemps que possible leur mission, sans aucune distinction, car comme elles le disent, « ici, tous les patients sont égaux. »  

ATLAS à la 19ème conférence sur les Sida et les IST

ATLAS à la 19ème conférence sur les Sida et les IST

Le Projet ATLAS a participé à la 19ème conférence sur les Sida et les IST en Afrique, qui s’est déroulée à Kigali du 2 au 7 décembre 2019. Cette conférence est l’occasion de se retrouver entre acteurs de la lutte contre le sida et de partager les initiatives en cours, de prendre connaissance des innovations, et des nouvelles recommandations. Ayant débuté la dispensation en juillet 2019, le Projet ATLAS avait de premiers retours à partager, tant en termes d’acceptabilité que de données opérationnelles.

Notre équipe, composée de membres de l’équipe ATLAS, d’une large délégation de l’équipe de recherche et de représentants de nos partenaires institutionnels a participé au symposium : HIV self-testing looking forward : targeted, scalable and sustainable models for Africa.

Les intervenants ATLAS à la tribune avec Robert Matiru, Directeur des opérations d’Unitaid et Peter Godfrey-Faussett, conseiller scientifique principal à l’ONUSIDA et Chair du Technical advisory committee de STAR et ATLAS

Clémence Doumenc-Aïdara, Directrice du Projet ATLAS et Joseph Larmarange, Coordinateur scientifique, sont tout d’abord intervenus sur le thème ATLAS Project : adapting HIVST distribution models in West Africa to reach those left behind, avant que le Pr Cheick Tidiane Ndour, Chef de la Division de la lutte contre le sida et les IST au Sénégal, et co-investigateur du Projet ATLAS dans le pays, présente les caractéristiques et défis de l’introduction de l’autodépistage du VIH au Sénégal. 

Des sessions informelles se sont également tenues sur le stand HIV Self-testing de notre partenaire STAR : le 4 décembre, sur la thématique des populations-clés avec les interventions de Joseph Larmarange et Anthony Vautier, et le 5, avec le témoignage de nos partenaires institutionnels. Le Professeur Ehui, Directeur coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Sida en Côte d’Ivoire, et Dr Dramane Koné, point focal ATLAS au Secrétariat exécutif du Haut Conseil National de lutte contre le Sida au Mali nous ont présenté les raisons nécessitant l’introduction de l’autotest de dépistage du VIH et les premiers retours de la mise en œuvre du projet ATLAS.

Un public nombreux a assisté à tous ces événements et a démontré un intérêt croissant pour l’autodépistage, les mesures d’introduction et de dispensation, ainsi que pour le lien vers le traitement.

Sista Tina

Sista Tina

Tina, dans l’arrière-salle d’un bar de Bamako. Crédit Solthis/Jean-Claude Frisque

Tina annonce avoir 35 ans, mais son corps et son visage en inspirent 15 de plus. De nationalité nigériane, elle quitte son pays avec son proxénète pour travailler en Côte d’Ivoire. Travailleuse du sexe, elle connaît un certain succès. « Il a donc décidé de m’emmener en Europe », explique-t-elle. Mais le périple s’arrête en Mauritanie. « Mon mac m’a alors demandé d’aller me prostituer au Mali pour financer le voyage. » La voici à Bamako, une ville qu’elle ne connaissait pas, sans repère, sans famille. Son destin change le jour où elle rencontre Feu Dr SIDIBE Garangué SOUKO, en 2000. Fondatrice et Directrice Exécutive de l’ONG SOUTOURA, Feu Dr SIDIBE Garangué SOUKO lui propose de devenir paire-éducatrice, notamment en direction des travailleuses du sexe nigérianes, et plus généralement anglophones, et leurs boyfriends. « Ma vie a changé, elle m’a sortie de la rue », témoigne-t-elle assise sur le banc de béton situé dans l’arrière-salle d’un bar situé sur une des avenues les plus fréquentées de Bamako, au Mali. Aujourd’hui, Tina est devenue la « maman » de substitution des filles qui ont suivi le même parcours qu’elle. Dr KEITA Aminata Saran SIDIBE, qui a pris la suite de la fondatrice de SOUTOURA, décédée en juillet 2019, témoigne de l’investissement de Tina : « elle est là tous les jours, tout le temps. Même lorsque l’ONG rencontre des difficultés financières et doit réduire ses activités, elle continue bénévolement. »

Tina AGBONAVBARE, ou Momy ou Anty, comme l’appellent les travailleuses du sexe anglophones, joue un rôle très important à SOUTOURA où elle a gravi tous les échelons comme agent communautaire, de paire-éducatrice à coordinatrice. En 2005, elle obtenait le prix de meilleur agent communautaire du programme de lutte contre les IST, le VIH et le Sida du consortium PSI Mali et Groupe Pivot Santé Population, financé par l’USAID. Sista Tina aide beaucoup les femmes qui évoluent dans la prostitution à travers l’offre de paquets de services : la sensibilisation, le dépistage classique et la dispensation de l’autotest, la distribution des préservatifs et de gels lubrifiants, l’orientation des personnes dépistées positives vers le traitement et leur suivi jusqu’à la suppression de la charge virale.  Son soutien dépasse également le cadre sanitaire puisqu’elle accompagne les filles dans leur relation avec les forces de l’ordre, l’ambassade de leur pays d’origine ou encore pour l’ouverture de comptes bancaires.

Feu Dr Sidibé Garangué Souko, Fondatrice de Soutoura

Dans l’établissement,  elles sont une quarantaine à naviguer entre le bar et l’arrière-salle, où se situent des chambres de passe de 5 à 6 m2 qu’elles se partagent à 3, leur intimité étant tant bien que mal préservée par des rideaux. Jour et nuit, elles accompagnent les hommes qui les sélectionnent, pour de rapides passes rémunérées au mieux 2 000 FCFA (3 euros). « Les nuits du vendredi et du samedi, elles font jusqu’à 30 passes chacune », explique Dr KEITA Aminata Saran SIDIBE. Tina s’inquiète pour « ses filles », leur santé, mentale et physique.  « J’ai eu la chance de rencontrer de l’aide, j’essaie de le rendre, de sortir ces filles de la rue, et à défaut de les soutenir. » Tina, qui connaît son statut sérologique mais le conserve secret, incite les filles à se dépister. Ce jour de sensibilisation au bar, le thème est l’autotest de dépistage du VIH. Car si elles se testent régulièrement à la Clinique SOUTOURA, cette stratégie complémentaire de dépistage leur permet de proposer le dépistage à leurs boyfriends comme elles les nomment, leur partenaire régulier. « Nous voulons par-dessus tout qu’ils demeurent en bonne santé », expliquent-elles. L’autotest de dépistage du VIH est plutôt bien accepté par ces hommes, « car ils peuvent le réaliser en toute discrétion à la maison, sans avoir besoin de révéler qu’ils fréquentent une travailleuse du sexe. » Tina a toute la confiance des filles. Elle évolue dans le bar comme une maman bienveillante, attentive à améliorer autant que possible un quotidien très difficile. Aider ces jeunes filles, la raison d’être de Tina, qui aujourd’hui se dit « heureuse » et éternellement reconnaissante à Feu Dr SIDIBE Garangué SOUKO.

Visite des parlementaires français en Côte d’Ivoire

Visite des parlementaires français en Côte d’Ivoire

A l’occasion d’un déplacement en Côte d’Ivoire, une délégation de parlementaires français, accompagnée du Dr Philippe Duneton, Directeur exécutif adjoint d’Unitaid, a consacré la matinée du 2 juillet dernier au Projet ATLAS. Marion Lenne, Jean-Francois Mbaye, Sira Sylla et Valérie Thomas[1] étaient présent.e.s en Côte d’Ivoire à l’invitation d’Unitaid, afin de prendre connaissance des bénéfices des investissements français en santé mondiale.

Ils ont ainsi eu l’opportunité de découvrir la Clinique Confiance de Biétry et le Centre d’Accompagnement et de Soins en Addictologie (CASA) gérés l’un des partenaires de mise en œuvre du projet ATLAS, l’ONG Espace Confiance[2] qui depuis 1994 œuvre à la sensibilisation, au dépistage et à la prise en charge médicale et psychosociale des populations clés.

Inaugurée en octobre 2004, la clinique est un site de prévention et de prise en charge des IST et du VIH/sida en direction des populations clés, comme l’ont présentée les Dr Anoma et Fofana, respectivement Directeur d’Espace Confiance et Directrice de la Clinique.

Positionnant son action sur les principes de non jugement, de gratuité et de discrétion, le personnel des cliniques Confiance (4 au total), dont 12 médecins, 4 infirmier.e.s, 110 conseillers communautaires et éducateurs pairs, offre des services en stratégie fixe et avancée, qui ont permis de toucher plus 20 000 bénéficiaires en 2018, dont plus de 10 % sur le site de Biétry.

La visite s’est ensuite poursuivie au CASA, où le Docteur Zahoui, responsable du site, a présenté cette structure dédiée à la prise en charge des usager.e.s de drogues (UD).

En Côte d’Ivoire, selon une étude réalisée en 2017 par Médecins du Monde, qui a accompagné la mise en place du centre, la prévalence du VIH/sida est de 5,64 % chez les UD, et celle de la tuberculose de 9,8 %[3], soit des taux supérieurs à la moyenne nationale, dans un contexte de faible niveau d’accès aux soins, de forte stigmatisation et de répression.

Le CASA est donc né de la nécessité de fournir un centre de prise en charge communautaire aux UD, où information, sensibilisation, dépistage, soins de santé primaires et prise en charge du VIH et de la tuberculose sont offerts dans un environnement dénué de jugement.

Après moins d’un an d’exercice, le CASA a déjà accueilli plus de 730 personnes, dont 11% de femmes, enregistrant l’arrivée de plus de 70 nouveaux UD chaque mois. Parmi eux, 2,3% sont séropositifs au VIH et 4,1 % porteurs de la tuberculose. L’équipe du CASA a également organisé 34 sorties de soins dépistage depuis son ouverture.

Ces deux sites sont partenaires du Projet ATLAS, et dispenseront des autotests de dépistage du VIH, en stratégie avancée pour la clinique Confiance de Biétry et en stratégie fixe pour le CASA. 


[1] Marion Lenne, députée LREM de Haute-Savoie, Jean-François Mbaye, député LREM du Val-de-Marne, Sira Sylla, députée LREM de Seine-Maritime et Valérie Thomas, députée LREM du Puy-de-Dôme, siègent à la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française.

[2] https://plateforme-elsa.org/structure/espace-confiance/

[3] La tuberculose chez les unsager.ère. de drogue à Abidjan en Côte d’Ivoire. Prévalence, prise en charge et modèle d’accompagnement communautaire, Médecins du Monde, juillet 2018.

Lancement du Projet ATLAS au Mali

Lancement du Projet ATLAS au Mali

Avec le projet ATLAS au Mali, une innovation majeure au plus près du terrain pour atteindre l’objectif mondial lié au dépistage du VIH d’ici 2020

Bamako, le 19 juin 2019 – L’autotest de dépistage du VIH va être introduit plus largement et promu au Mali afin que les personnes les plus à risque de contracter le virus accèdent à leur statut sérologique en toute discrétion et soient mises en relation avec les services de soins ou de prévention.

Le Projet ATLAS a été officiellement lancé ce jour à Bamako en présence de Michel Hamala Sidibé, Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Professeur Moussa MAIGA, Secrétaire Exécutif du Haut Conseil National de Lutte contre le Sida, Félicité Nsabimana Ndimira, Directrice pays Onusida, Clémence Doumenc-Aïdara, Directrice du projet ATLAS, Laurent Vidal, Représentant de l’IRD au Mali, et Odé Kanku Kabemba, Responsable du Projet ATLAS au Mali.
Soutenu et financé par Unitaid, le projet est mis en œuvre par le consortium Solidarité thérapeutique et initiatives pour la santé (Solthis) et l’Institut de recherche pour le développement (IRD), en partenariat avec le Ministère malien de la Santé et des Affaires Sociales, le Secrétariat exécutif du Haut Conseil National de Lutte contre le Sida, le Comité Sectoriel de Lutte contre le Sida, AKS, Amprode Sahel, ARCAD Sida, Danaya So, PSI et Soutoura.  

D’une durée de 3 ans et demi, ATLAS permettra non seulement la distribution de 150 000 kits d’autotest de dépistage du VIH au Mali mais aussi de poser les bases nécessaires au déploiement à grande échelle de cette stratégie de dépistage par le gouvernement et autres partenaires, avec le concours des partenaires institutionnels, associatifs et de recherche.  

« ATLAS s’inscrit pour Unitaid dans une stratégie d’investissements plus globale pour promouvoir l’autotest de dépistage du VIH en Afrique, y compris en Afrique de l’Ouest et centrale, comme solution pour atteindre des taux élevés de dépistage du VIH, et ainsi contribuer à renverser l’évolution de l’épidémie. », a mentionné Lelio Marmora, Directeur exécutif d’Unitaid.

Connaître son statut sérologique VIH : une étape indispensable pour mettre fin à l’épidémie

A l’heure où l’ONUSIDA plaide pour un accès universel au dépistage du VIH pour vaincre l’épidémie d’ici 2030, l’enjeu est de taille car au Mali, seules un peu plus de 40% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut[1]. La stigmatisation et la discrimination des personnes séropositives représentent des freins majeurs à l’atteinte de l’objectif mondial lié au dépistage[2]. Il est donc indispensable d’innover pour diversifier l’offre de dépistage et ainsi pouvoir renverser le cours de l’épidémie.

Même si le taux de personnes contaminées reste modéré en Afrique de l’Ouest et centrale, l’épidémie de VIH est concentrée dans certains groupes de population tels les travailleur.se.s du sexe ou encore les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. ATLAS va apporter une stratégie complémentaire d’offre de dépistage, en permettant, grâce à l’autotest, d’atteindre les populations à haut risque de contracter le virus qui n’accèdent pas aux services de dépistage existants.

Le projet ATLAS, au carrefour de l’innovation technologique et sociétale

En ciblant des populations à risque, ATLAS offre aux personnes ne s’étant jamais fait dépister auparavant ou dont les pratiques requièrent des tests fréquents, l’opportunité et un outil pour connaître leur statut et s’orienter vers des services adaptés de prévention ou de soins. L’autotest, un dispositif oral de détection des anticorps du VIH qui consiste à passer une spatule sur les gencives et à la plonger ensuite dans un réactif, permet un dépistage simple et rapide en toute discrétion, et renforce la capacité de chacun d’être acteur de sa santé.

Le projet contribuera à mettre en place les conditions favorables à l’introduction et au déploiement à grande échelle de l’autotest du VIH et à susciter la demande nécessaire d’autotests parmi ces populations cibles.

Enfin, le projet ATLAS comporte un volet scientifique réunissant, l’IRD, pilote de la partie recherche et évaluation, la London School of Hygiene and Tropical Medicine et l’Imperial College of London. Cinq études seront conduites pour documenter l’impact de l’autotest du VIH comme stratégie de dépistage complémentaire indispensable et déterminer les modèles de distribution les plus efficaces en termes de rapport coût-efficacité. Les résultats des études seront communiqués aux pays de la région pour faciliter l’adoption de l’autotest de dépistage et son déploiement à grande échelle.

Dès 2015, Unitaid a joué un rôle pionnier dans la promotion de l’autotest de dépistage du VIH avec le projet STAR mis en œuvre par l’ONG Population Services International (PSI) et ses partenaires dans six pays d’Afrique australe. A ce jour, près d’une trentaine de pays ont intégré l’autotest du VIH dans leurs programmes de dépistage. Le projet MTV Shuga est venu consolider le portefeuille de subventions d’Unitaid dans ce domaine. Il sera mis en œuvre par MTV Staying Alive Foundation en conjonction avec le projet ATLAS pour la Côte d’Ivoire, et a pour objectif de mieux faire connaître l’autotest aux jeunes, à travers la production d’une série télévisée transmettant des messages de santé publique sur l’usage des autotests pour le dépistage du VIH.


[1] Cadre stratégique national de lutte contre le VIH et le sida (CSN 2017-2021)

[2] Objectifs « 90-90-90 » de l’ONUSIDA fixés à 2020 : 90% des personnes séropositives connaissent leur statut, 90 % des personnes dépistées positives au VIH soient sous traitement antirétroviral, 90% des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.

Visite du Conseil Présidentiel pour l’Afrique

Visite du Conseil Présidentiel pour l’Afrique

Carnets de santé, un projet du Conseil Présidentiel pour l’Afrique (CPA) et de l’ONG Action Santé Mondiale, destiné à mettre en lumière les innovations africaines pour rendre la santé accessible à tou·te·s, a fait escale au Sénégal, du 20 au 25 mai 2019. Conduite par la Dr Yvonne Mburu, immunologue et membre du CPA, la délégation a notamment visité deux structures partenaires de mise en œuvre du Projet ATLAS. A Dakar, tout d’abord, le Dr Bâ, Coordonnateur technique, a présenté le CEPIAD, Centre de Prise en Charge Intégrée des Addictions de Dakar, qui participera à la distribution des kits d’autotest de dépistage du VIH, dans le cadre de la mise en œuvre du projet. A l’origine de la création du Centre, explique le Dr Ba, « une enquête de 2011 qui montre une très grande vulnérabilité des usagers de drogues au VIH, avec une prévalence de 9,4 %, et au VHC, avec 23%. » Première unité spécialisée en Afrique de l’Ouest, le CEPIAD présente aujourd’hui « une file active de 500 usager·e·s, dont 275 sous méthadone ». Cette unité du service de psychiatrie de l’hôpital Fann propose également des activités communautaires et de stratégie avancée. Ousmane, médiateur communautaire, rappelle que « la réduction des risques (RdR) est une des priorités du centre, tout comme le plaidoyer auprès des forces de sécurité et le dépistage en stratégie avancée ».

Dr Diallo, du Projet ATLAS, présent le kit d’autodépistage oral du VIH

La délégation s’est également rendue à Ziguinchor, au centre de santé, ex-hôpital Silence, où elle a été accueillie par le Dr Jean-Jacques Malomar, Médecin chef du district. Docteur Sanata Diallo, Cheffe du Projet ATLAS au Sénégal, a ensuite présenté le projet et ses innovations, en compagnie du Dr Boubacar Diouf, représentant d’Enda Santé sur place et partenaire de mise en œuvre. Soulignant que « la fin de l’épidémie commence par la porte d’entrée, le dépistage », Dr Diallo, a présenté aux participant·e·s le dispositif d’autotest de dépistage oral du VIH qui sera dispensé dans le cadre du projet. Des rencontres ont eu lieu avec les bénéficiaires, et notamment un groupe de travailleuses du sexe de l’association Diamorane. Sokhna Rokhaya, médiatrice, a notamment souligné la nécessité pour elles de se dépister tous les trois mois. « Les conditions sont tellement difficiles que nous sommes obligées d’accepter beaucoup de choses », a-t-elle expliqué, reconnaissant à demi-mot qu’elle et ses consœurs devaient bien souvent accepter de pratiquer leur métier sans se protéger. « Moi la première, je ne voulais pas me dépister. Mais les causeries et la sensibilisation nous convainquent, les travailleuses du sexe « officielles » comme les informelles ou les cachées », explique-t-elle, ajoutant que « l’autotest répond parfaitement aux besoins de notre profession. »
Autre innovation du Projet ATLAS, la distribution secondaire permettra de confier des kits d’autodépistage du VIH aux populations clés pour qu’elles le remettent à celles et ceux des cibles qui ne souhaitent pas se déplacer dans les centres de santé, notamment en raison de la forte stigmatisation qui prévaut encore au Sénégal.

Lancement des projets ATLAS et MTV Shuga en Côte d’Ivoire

Lancement des projets ATLAS et MTV Shuga en Côte d’Ivoire

Communiqué de Presse

Abidjan, le 7 mai 2019 – Soutenus et financés par Unitaid, les projets ATLAS et MTV Shuga : Babi ont procédé ce jour à leur lancement officiel à Abidjan.

MTV Shuga : Babi est une série télévisée et campagne multimédia visant à sensibiliser les jeunes de l’Afrique francophone au VIH/SIDA.

Le projet ATLAS, quant à lui, assurera la dispensation de kits d’autodépistage du VIH en Côte d’Ivoire.

ATLAS et MTV Shuga : Babi, tous deux soutenus par Unitaid, sont deux projets complémentaires dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida, avec un accent tout particulier sur l’Afrique occidentale et l’Afrique centrale.

Ont participé à cet événement le Directeur général adjoint de la Santé et de l’Hygiène publique, chargé du système de Santé, représentant Monsieur le Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Docteur Jean Anouan N’Guessan, la Conseillère régionale française Santé mondiale, Saran Branchi Fadiga, représentant Son Excellence l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Monsieur Gilles Huberson, le Directeur exécutif adjoint d’Unitaid, le Docteur Philippe Duneton, la Directrice exécutive adjointe de la Fondation MTV Staying Alive, Madame  Sara Piot, et le Directeur général de Solthis, le Docteur Louis Pizarro.

Connaître son statut VIH : une étape déterminante pour mettre fin à l’épidémie

Le projet ATLAS permettra la dispensation de plus de 500 000 kits d’autotest de dépistage du VIH, dont plus de 300 000 en Côte d’Ivoire, sur une durée de 3 ans et demi. Le projet ATLAS est mis en œuvre en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal conjointement par le consortium formé par Solidarité thérapeutique et initiatives pour la santé (Solthis) et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), organisme français de recherche.

 Le projet cible les populations à risque, notamment les professionnel.le.s du sexe et leurs client.e.s, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les usager.ère.s de drogues et les patient.e.s atteints de maladies sexuellement transmissibles. Ce projet réunit l’IRD, qui dirigera les activités de recherche et d’évaluation, et PACCI, la London School of Hygiene and Tropical Medicine et l’Imperial College London. Cinq études seront menées en vue de documenter l’impact de l’autotest de dépistage du VIH comme stratégie de dépistage complémentaire, et de déterminer les modèles de distribution les plus efficaces en termes de coûts. Le projet ATLAS jettera les bases du déploiement à grande échelle de sa stratégie de dépistage par les gouvernements, avec le soutien des institutions, associations et organismes de recherche partenaires. 

La prévention, une approche indispensable pour endiguer la contagion

MTV Shuga est une série télévisée populaire qui relate la vie de jeunes vivant en Afrique. Sept saisons ont déjà été diffusées et ont touché 720 millions de personnes. La série relate des histoires percutantes contenant des messages sur la santé sexuelle en vue d’influer sur les attitudes et les comportements des téléspectateurs. Une étude indépendante menée au Nigéria par la Banque Mondiale a démontré que MTV Shuga a le pouvoir d’influer sur les comportements : les personnes ayant regardé la série à l’occasion de projections communautaires étaient deux fois plus nombreuses à se soumettre au test de dépistage du VIH dans un délai de six mois.

MTV Shuga : Babi est la première version de la série adaptée au public de l’Afrique francophone. La campagne comprendra également une série radio, du contenu numérique et du contenu pour les médias sociaux ainsi que des événements locaux. La première saison sera diffusée au dernier trimestre 2019 et présentera les connaissances de base sur le VIH, notamment l’utilisation du préservatif, le commerce du sexe et les discriminations à l’égard des personnes vivant avec le VIH en Côte d’Ivoire. La London School of Hygiene and Tropical Medicine évaluera la campagne.

L’organisation Unitaid joue un rôle majeur en matière de promotion de l’autotest de dépistage du VIH. Elle a financé le projet HIV Self-Testing Africa, STAR (autotest de dépistage du VIH pour l’Afrique) mis en œuvre dans six pays d’Afrique australe par l’organisation Population Services International et des partenaires. À ce jour, près de 30 pays ont intégré l’autotest de dépistage du VIH à leurs programmes de dépistage.

En savoir plus sur les partenaires

Lancement du projet ATLAS

Lancement du projet ATLAS

Avec le projet ATLAS en Afrique de l’Ouest, une innovation majeure au plus près du terrain pour atteindre l’objectif mondial de dépistage VIH d’ici 2020.

Connaître son statut sérologique VIH  reste une étape indispensable pour accéder aux traitements et mettre fin à l’épidémie

Ce mardi 29 Janvier à Dakar, Solthis en partenariat avec Unitaid, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et en collaboration avec les ministères de la Santé du Sénégal, Mali et Côte d’Ivoire a officiellement lancé le projet ATLAS «AutoTest VIH, Libre d’Accéder à son Statut» pour réduire la morbidité et la mortalité liées au VIH en Afrique de l’Ouest.

500 000 autotests VIH à distribuer pour changer la donne du dépistage parmi les populations les plus à risque

Améliorer l’accès au dépistage VIH par l’autotest est une approche innovante pour atteindre les populations clés que l’on ne touche pas aujourd’hui mais qui sont les plus à risque et où l’épidémie reste concentrée.

Cette stratégie vient en complément des stratégies de dépistage existantes pour parvenir à toucher le plus de personnes possibles et accélérer l’atteinte des objectifs 90-90-90 de l’ONUSIDA, et particulièrement le premier : « A l’horizon 2020, 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique » dans une région où à peine la moitié (48%) des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut et ne peuvent donc pas accéder au traitement.

« le #ProjetATLAS met la diversification des canaux de distribution des #autotests au cœur de son projet pour atteindre les populations clés que l’on ne touche pas aujourd’hui ». Président du Renapoc Mali #lancement à #Dakar Cc @UNITAID @ird_fr @NGOSolthis
#ProjetATLAS #lancement #unitaid « L’#autotest de dépistage du #VIH est une Innovation technologique et sociétale. C’est un outil pour avoir accès aux traitements et à la prévention » @dunetonphilipp1

Une stratégie d’investissement plus globale pour promouvoir le dépistage du VIH en Afrique

« ATLAS s’inscrit dans une stratégie d’investissements plus globale pour promouvoir l’autotest de dépistage du VIH en Afrique, y compris en Afrique de l’Ouest et centrale, comme solution pour atteindre des taux élevés de dépistage du VIH, et ainsi contribuer à renverser l’évolution de l’épidémie. », a mentionné Lelio Marmora, Directeur exécutif d’Unitaid.

Le projet ATLAS, d’une durée de 3 ans et demi, permettra non seulement la distribution de 500 000 kits d’autotest de dépistage du VIH en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal mais aussi de poser les bases nécessaires au déploiement à grande échelle de cette stratégie de dépistage par les gouvernements et autres partenaires, avec le concours des partenaires institutionnels, associatifs et de recherche.

En savoir plus sur le lancement dans les médias

Lancement du projet ATLAS au Sénégal

Lancement du projet ATLAS au Sénégal

Dakar, le 3 décembre 2018 – A l’occasion de la deuxième édition des Journées Scientifiques Sida au Sénégal (JSSS) qui se tiennent du 3 au 5 décembre au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), le projet ATLAS (Autotest VIH, Libre d’accéder A la connaissance de son Statut), ouvre des perspectives sur l’autodépistage dans le cadre du symposium « L’autotest VIH, un outil innovant afin de rendre disponible une offre de dépistage adaptée aux populations vulnérables ? ».

Connaitre son statut

Dans un contexte où, au Sénégal, plus d’un quart des personnes vivant avec le VIH ignorent leur statut sérologique, il est indispensable de diversifier l’offre de dépistage pour atteindre les objectifs 90-90-90 de l’Onusida (90% des personnes séropositives connaissent leur statut, 90 % des personnes dépistées positives au VIH ont accès aux traitements, 90% des personnes sous traitements ont une charge virale indétectable d’ici à 2020). Comme souligné dans le dernier rapport de l’Onusida, Savoir c’est pouvoir, publié le 22 novembre, la région Afrique de l’Ouest et Centrale accuse un retard au dépistage qui empêche une entrée rapide dans les soins.

Mis en œuvre au Sénégal par le consortium Solidarité thérapeutique et initiatives pour la santé (Solthis) – Institut de recherche pour le développement (IRD), en partenariat avec le Ministère sénégalais de la Santé et de l’Action Sociale, le Conseil National de Lutte contre le Sida, la Division de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles, le CEPIAD, le CTA, ENDA Santé et SSD, le Projet ATLAS est soutenu et financé par Unitaid pour une durée de 3 ans et demi et un budget d’environ 15 millions de dollars. Il a été élaboré en vue de diversifier l’offre de dépistage avec une solution innovante en direction des populations vulnérables, complémentaire des services de dépistage existants.

Le projet ATLAS, au carrefour de l’innovation technologique et sociétale

En ciblant des populations vulnérables à risque qui ne se reconnaissent pas comme telles et en utilisant des canaux de distribution secondaires, ATLAS donne aux personnes ne s’étant jamais dépistées, souvent pour des raisons de stigmatisation et de confidentialité, un moyen de le faire. L’autotest (un dispositif oral de détection des anticorps du VIH qui consiste à passer une spatule sur les gencives et à la plonger ensuite dans un réactif) permet de démédicaliser l’acte et renforce la capacité de chacun d’être acteur de sa santé.

Le projet innove également en distribuant à une plus grande moyenne l’autotest qui n’avait jusqu’à maintenant été testé que dans le cadre de programmes pilotes. L’ambition du Projet ATLAS est de préparer dès à présent le passage à l’échelle sous-régionale en accompagnant la mise en place des cadres législatifs nécessaires.

Enfin, le projet ATLAS est un programme de recherche réunissant entre autres l’IRD, l’Institut Bouisson Bertrand, la London School of Hygiene and Tropical Medicine et l’Imperial College of London. Cinq études seront conduites à partir de la fin 2018 pour démontrer l’apport de l’autotest comme stratégie de dépistage complémentaire.

Le projet ATLAS est mis en œuvre en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal.

Contact presse : Juliette Bastin +221 78 183 64 07 responsablecom.atlas@solthis.org